Lors des années bissextiles (comme en cette année 2020), un jour intercalaire (29 février) est ajouté à l’année commune de 365 jours, afin de combler l’écart entre la durée de celle-ci et la durée réelle de l’année solaire (365,242 jours). Le Ciel avait fait choix de ce jour rare et précieux qu’est le 29 février, lors du Grand Jubilé de l’An 2000, pour nous communiquer l’information mystique suivante (cela vient de faire 20 ans):
«Le Pape Jean-Paul II est le Jean de l’Immaculée et le Père Victor est le Jean de Marie.»[1]
Deux jours plus tôt, le 27 février 2000, Marie-Paule avait reçu cette autre indication:
«JEAN-PAUL QUI A L’ESPRIT DE JEAN ET PAUL-MARIE QUI A L’ESPRIT DE MARIE ONT ÉTÉ LIÉS POUR INTRODUIRE L’ÉGLISE DE PIERRE EN L’ÉGLISE DE JEAN.»[2]
Lors d’un autre 29 février, en 2008 cette fois, Marie-Paule nous confie ce qu’elle qualifie de «geste désagréable» dans Le Livre blanc III:
Pendant la messe, je contemple l’image de mon Jésus. Soudain, je Le «vois» comme debout devant moi et, saisie d’un sentiment étrange, je Le prends par les épaules en Le secouant et je Lui dis: «Réveille-toi, Jésus, tu dors au fond du bateau et le monde croule. Je ne te demande pas de couvrir la terre de désastres, mais de montrer au monde que le Ciel existe vraiment. Le peuple n’y croit plus. Donne-leur la lumière, car Dieu nous a appelés à vivre dans la pureté, la lumière et la sainteté.» Aussitôt, le Seigneur me montre la Sainte Vierge, car c’est Son Heure.
Portée par le même élan, je me tourne vers Marie et Lui dis: «Que fais-Tu, Marie, Tu as promis le triomphe de Ton Coeur Immaculé. Qu’attends-Tu pour venir? Hâte-Toi, qu’attends-Tu?» Je vois tout à coup que c’est le moment de l’élévation. Je regrette aussitôt cette attitude que je n’avais pas prévue. Quelle impolitesse! Je n’ai jamais parlé ainsi à Jésus et à Marie. [LB-III, 177-178]
À la date du 29 février, le calendrier liturgique célèbre le Pape saint Hilaire, qui succéda au Pape saint Léon Ier le Grand et qui gouverna l’Église du 19 novembre 461 au 29 février 468, jour de sa mort. Voici les autres fêtes papales du mois de février: le bienheureux Pie IX (7 février), saint Grégoire II et saint Pascal Ier (11 février), la chaire de saint Pierre et saint Philippe-Marie (22 février).
Pour le 1er mars, un mois après la publication de l’article «David, le roi pénitent», l’Église célèbre la fête liturgique de saint Jonathan (le fils de Saül et l’ami de David), celle du Pape saint Félix III (483-492) et celle d’un autre saint David (mort vers 601), évêque, patron principal du Pays de Galle. Pour le 2 mars, j’aimerais souligner la fête liturgique du bienheureux Charles le bon, comte et martyr, fils du roi saint Canut de Danemark, que j’avais reçu pour saint patron à la veille de la Toussaint 2009, en vue de l’année 2010. Charles prit part à la première croisade (1096-1099). Le 2 mars 1127, il meurt brutalement assassiné dans l’église Saint-Donatien de Bruges (aujourd’hui en Belgique).
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Du choc des idées jaillit la lumière.
locution proverbiale citée par Marie-Paule[3]
C’est la vérité qui nous délivre, car personne ne peut rien faire contre la vérité.
sainte Catherine de Sienne, lettre XXV
(extrait d’une lettre au Cardinal Pierre de Lune, futur antipape Benoît XIII,
écrite après le 8 octobre 1377)
Celui qui est humble ne s’arrête pas à celui qui parle, mais ne considère que l’honneur de Dieu, la vérité et son salut.
sainte Catherine de Sienne, lettre XXII
(extrait de sa dernière lettre au Pape Urbain VI,
datée du 20 ou 30 janvier 1380)[4]
L’humilité, c’est la vérité. [VA VIII, 259; VA IX, 76]
paroles du Père Philippe Roy (saint Philippe-Marie),
citées par Marie-Paule dans Vie d’Amour,
volume VIII (p. 259, 28 mars 1973)
et volume IX (p. 76, 22 mars 1974)
Omne verum a quocumque dicatur a Spiritu Sancto est.
Toute vérité dite par qui que ce soit vient de l’Esprit Saint.
saint Thomas d’Aquin citant saint Ambroise,
De veritate, q. 1, a. 8, sed contra 1, en lien avec 1 Co 12, 3[5]
Toute vérité, qu’elle soit d’ordre philosophique, théologique, ou de vie spirituelle, doit faire l’objet de notre attention, comme étant un reflet de la Vérité de Dieu lui-même. [VA XV, 333-334]
Marie-Paule, Vie d’Amour, volume XV, pp. 333-334
(extrait d’une lettre de l’abbé Lionel Mélançon
à Emmanuel Houdart de la Motte,
datée du 17 avril 1978)
Comme c’est Marie seule, dit l’Église et le Saint-Esprit qui la conduit, qui a seule fait périr toutes les hérésies: [Gaude Maria virgo] cunctas haereses sola interemisti in universo mundo; quoique les critiques en grondent, jamais un fidèle dévot de Marie ne tombera dans l’hérésie ou l’illusion du moins formelle; il pourra bien errer matériellement, prendre le mensonge pour la vérité, et le malin esprit pour le bon, quoique plus difficilement qu’un autre; mais il connaîtra tôt ou tard sa faute et son erreur matérielle; et quand il la connaîtra, il ne s’opiniâtrera en aucune manière à croire et à soutenir ce qu’il avait cru véritable.
[La phrase latine provient du Bréviaire romain issu du Concile de Trente (office de la Sainte Vierge, 7e antienne du 3e nocturne). En voici la traduction française: Réjouissez-vous Marie vierge, vous avez détruit vous seule toutes les hérésies dans tout le monde.]
saint Louis-Marie Grignion de Montfort,
Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n. 167 (cf. n. 209)
J’ai eu peur en recevant cette nomination, mais… [applaudissements] …mais je l’ai fait en esprit d’obéissance envers notre Seigneur et dans la confiance totale à sa Mère, la Madone Très Sainte. [applaudissements] Aussi je ne sais pas si je pourrais bien m’expliquer dans votre… dans notre langue italienne. Si je me trompe… [applaudissements] …si je me trompe, vous me corrigerez! [applaudissements]
saint Jean-Paul II le Grand,
extrait de ses premières paroles à la foule rassemblée sur la Place Saint-Pierre,
immédiatement après son élection, le 16 octobre 1978[6]
C’est la vérité qui rend libre face au pouvoir et qui donne la force du martyre.
saint Jean-Paul II le Grand,
lettre encyclique Veritatis splendor (6 août 1993), n. 87
Car nous n’avons aucun pouvoir contre la vérité; nous n’en avons que pour la vérité. [2 Co 13, 8]
apôtre saint Paul,
deuxième lettre aux Corinthiens
Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera. [Jn 8, 32]
paroles de notre Seigneur Jésus-Christ aux Juifs,
dans le Temple de Jérusalem, lors de la fête des Tentes
Tu le dis: je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. [Jn 18, 37; cf. Jn 5, 33]
paroles de notre Seigneur Jésus-Christ
à Ponce Pilate, gouverneur de Judée,
peu de temps avant la flagellation
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Dans Le Secret de Marie, les deux dernières devises de la Prophétie des Papes ont été abordées au chapitre 11 (pp. 59-65):
110.
DE LABORE SOLIS
(«Du travail du soleil»)
111.
DE GLORIA OLIVAE
(«De la gloire de l’olivier»)
Dans ce chapitre, je les ai attribuées respectivement à Marc-André Ier et à Padre Jean-Pierre, dans le cadre de l’Église de Philadelphie, l’Église de «l’amour des frères», l’Église de Jean. En effet, nous savons que les deux fils biologiques de Marie-Paule, André et Pierre, symbolisent mystiquement Marc-André Ier et Padre Jean-Pierre, qui deviennent ainsi deux frères mystiques, étant tous les deux fils spirituels de Marie-Paule à un titre spécial.[7]
Dans le présent article, j’aimerais réviser ma position sur l’attribution de la devise DE LABORE SOLIS. Une meilleure compréhension m’incite à rattacher cette devise au Père Victor Rizzi, plutôt qu’au Roi d’Église Marc-André Ier (Marc Bosquart).
Marie-Paule seule pouvant être désignée par la devise FLOS FLORUM, et ayant établi que DE MEDIETATE LUNAE correspondait à la devise «imposteuse» et «usurpatrice» parmi les huit dernières devises, il a toujours été clair à mes yeux que les deux dernières devises se rattachaient à des personnes au sein de l’Église de Jean.
J’étais conscient depuis longtemps du rôle «papal» dévolu au Père Victor, et donc de l’application potentielle de la devise DE LABORE SOLIS à son endroit. Cependant, depuis la nomination du Père de l’Église de Jean, le rôle du Père Victor était davantage effacé. Il y eut ensuite l’instauration de la «Royauté d’Église», que l’on doit considérer comme une «Royauté sacrée», une «Royauté nouvelle» et une «Royauté totale».[8]
Union du spirituel et du temporel: le «Roi-Pape»
En effet, l’un des aspects essentiels de la mission de Marie-Paule (la Dame, la Co-Rédemptrice) a été, au nom de Dieu, d’«unir l’Église et la Royauté» (VA XII, 22).[9] Cela implique, en premier lieu, l’union «du spirituel et du temporel en la même personne et la même institution»[10], «la synergie du spirituel et du temporel»[11], une union ou une synergie exprimée dans le titre de «Roi d’Église» et le titre de «Roi-Pape».[12]
Le titre de «Roi d’Église» a été donné par le Ciel (LB-V, 142). Celui de «Roi-Pape» a été introduit ou forgé par le futur Marc-André Ier lui-même, afin de définir la fonction des «nouveaux rois», combinant le spirituel et le temporel, au sein de la Royauté nouvelle instaurée par la divine Co-Rédemptrice. Dans la revue Le Royaume, n. 253, nous apprenons que tous les peuples auront de tels rois et que ceux-ci «reconnaîtront la primauté du roi siégeant en Nouvelle-France» (la terre de la Co-Rédemptrice), «selon le principe de l’autorité du Pape dans l’Église depuis des siècles» (p. 15). Ainsi, pour compléter l’analogie, au «Roi-Pape» de la Nouvelle-France correspondront les «Rois-Évêques» des différents autres peuples, sans impliquer pour autant que ces titres doivent être utilisés concrètement. Cette primauté du roi de Nouvelle-France se discernait déjà dans le passage suivant de Marc-André Ier:
Et demain, dans le prolongement de l’action de la «Souveraine de la Terre» et «Mère du Royaume», il y aura, sur la Terre, une structure «politico»-religieuse nouvelle, universelle, à laquelle adhéreront les rois nouveaux qui assumeront tout à la fois l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel, l’une et l’autre exercés si paisiblement que les peuples n’en ressentiront que l’Amour qui les anime.[13]
Les titres de «Roi d’Église» et de «Roi-Pape», Marc-André Ier est le premier, et pour l’instant le seul, à pouvoir les porter, devenant ainsi détenteur de l’«autorité totale», étant «à la fois chef temporel et chef spirituel», «réunissant en lui le spirituel et le temporel», cumulant, «en termes d’aujourd’hui, le rôle de Pape, en même temps que, en termes d’hier, le rôle de Roi» (LR-253, p. 15). Par ailleurs, le titre de Pape est appelé à disparaître, «la fonction de celui-ci se trouvant “incluse” dans celle des “nouveaux rois”», lesquels, en tant que «représentants du Seigneur et de la Dame», seront des «souverains spirituels autant que temporels» (LR-227, p. 5). Ainsi, à la «complémentarité» du spirituel et du temporel qui «a prévalu pendant plus d’un millénaire»[14] (Pape d’un côté, Empereur ou Roi de l’autre), doit succéder la fusion ou l’«union du spirituel et du temporel»[15] (dans la seule personne du Roi d’Église). Voici plusieurs passages, tirés des écrits de Marc Bosquart / Marc-André Ier, qui montrent l’importance d’unifier les «deux glaives» (Lc 22, 38), le spirituel et le temporel.[16]
«La Royauté», c’est, pour le roi, faire place nette à Dieu dans son âme afin que l’Esprit puisse agir par lui, c’est être attentif à Dieu dans chaque chose et c’est donc «faire le pont», c’est être un «pontife» entre le Ciel et la Terre, entre le spirituel et le temporel, entre le christianisme d’hier et celui de demain.[17]
Maintenant que, par Elle et par Lui, l’humanité s’achemine vers le Royaume de Dieu sur la Terre, il revient aux «nouveaux rois» (selon l’expression de Marie à La Salette) de la diriger dans ce sens avec l’aide de l’Esprit, de manière à restaurer l’originelle unité du spirituel et du temporel. La «charge royale» aura donc une dimension d’intégralité, recouvrant «tous les états de vie» et «toutes les religions» constitutives de la Communauté de la Dame de tous les Peuples, selon que l’a si bien définie la Dame Elle-même.[18]
/…/ la preuve est ainsi faite que la fonction de Pontife, au sens de ce qu’il en fut notamment dans l’Église catholique, et celle de Roi, selon que Marie-Paule a veillé à l’établissement de la Royauté nouvelle, ont pour finalité de s’unir d’une manière entièrement inédite /…/.[19]
Aussi, le 31 mai 2010, la promesse du Royaume Terrestre a-t-elle commencé à devenir une réalité par l’institution de la Royauté sacrée, à savoir par le sacre et le couronnement de Marc-André Ier, roi d’Église et donc, à ce titre, se situant à la charnière du spirituel et du temporel.[20]
Cela fait des années qu’un Roi d’Église a été désigné — non pas d’ailleurs un Roi «de l’Église» (en référence à la nouvelle Église de Jean), mais un Roi «d’Église» —, et, de par le titre qu’il porte et qui réunit «l’Église et la Royauté» selon la parole de Marie-Paule, il annonce l’union de l’une et de l’autre en la personne du Roi dans la Royauté «spiri-temporelle» future.[21]
Ainsi, dans l’ancien monde chrétien, selon la «doctrine des deux glaives» (élaborée par l’Église elle-même!), celle-ci détenait les deux, conservait jalousement le spirituel et consentait à déléguer le temporel aux institutions politiques existantes. Or, «ce sera fort différent dans l’ère qui vient», dit Marie-Paule. En effet les «nouveaux rois» réuniront tout en leur personne: ils prieront le Seigneur et la Dame, réuniront leur conseil et détermineront l’orientation de la société, puis délégueront le spirituel autant que le temporel aux responsables concernés.[22]
Puis il faut infuser le spirituel dans le temporel et, dans cette perspective, il faut, de celui-ci, reconstituer tous les fondements essentiels, à commencer par le principe de jonction du spirituel et du temporel en la personne d’un roi, selon l’enseignement traditionnel de la quasi-totalité des peuples de la Terre. Ainsi fut fait dans l’Oeuvre en un second temps, par l’institution de la Royauté d’Église à laquelle on peut également donner le nom de Royauté sacrée.[23]
Car la Royauté, véritable et bien comprise, est un «pontificat», dans le sens qu’«être pontife», c’est, selon l’étymologie, «faire le pont», ce pont qui montera de la Terre et s’étendra, de monde en monde, jusqu’au plus haut des cieux. Le Royaume: d’abord «sur la Terre comme au Ciel», puis, progressivement, «de la Terre jusqu’au Ciel».[24]
En effet, dans ce Royaume une fois bien établi, l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel seront réunis dans la même personne, ainsi que le Christ, qui nous a promis ce Royaume dans la prière du Notre-Père, est à la fois Prêtre et Roi.[25]
Cet aspect «spirituel» de la Royauté nouvelle (autrefois exprimé chez les rois de France par le statut d’«évêque du dehors»),[26] cet aspect «pontifical» ou «papal» du Roi d’Église, que l’on peut aussi appeler un «Roi-Pape», il m’avait semblé pouvoir l’exprimer par la devise DE LABORE SOLIS, d’autant plus que le «soleil» peut être considéré comme un symbole de «papauté» et un symbole de «royauté». Sauf erreur interprétative de ma part, j’ai proposé de voir dans le «Saint-Père» du songe de l’abbé Lionel Mélançon (VA XIII, 104) «une figure prophétique de Marc-André Ier» (Le Secret de Marie, p. 65).[27] Demeurant dans la lignée symbolique de la 110e devise, j’écrivais entre autres ceci dans la note 72 de mon livre:
/…/ c’est Marc qui a eu la mission de nous éclairer sur le Mystère de Marie-Paule (à savoir qu’elle a «le rôle de Marie sur la terre»). En d’autres mots, ce fut le travail du soleil (DE LABORE SOLIS) d’expliquer, d’illuminer, de révéler la Lune mystique en sa face cachée (FLOS FLORUM).
Le Père marial: un rôle d’autorité, un rôle papal
En 2018, lors du Triduum de prière en l’honneur de la Dame de tous les Peuples, un hommage spécial fut rendu au Père Victor Rizzi, à l’occasion du 50e anniversaire de son ordination sacerdotale.[28] Parmi les différentes interventions lors de cet hommage, dans la matinée du dimanche 3 juin, le texte lu par Dominique Rivard a particulièrement retenu mon attention. J’ai compris, après avoir entendu ce texte, qu’il faudrait plutôt appliquer la devise DE LABORE SOLIS au Père Victor, une hypothèse que j’avais déjà considérée antérieurement. En fait, un simple élément, un tout petit mot de cinq lettres, fera pencher la balance en faveur de cette hypothèse dans mon esprit.
Le texte lu par Dominique commence ainsi:
Rôle du Père Victor dans l’Oeuvre de Marie
Dès le début de son entrée dans l’Équipe mariale, nous apprenons que, de par son sacerdoce, le Père Victor, tout comme le Père Denis, est appelé à jouer un rôle important dans l’Oeuvre mariale. Mais la description que Marie-Paule en fait demeure discrète et voilée. On devine toutefois que son rôle s’apparente à un rôle d’autorité, un rôle papal.
[La vidéo sur trouve sur Radio Amour (visionner en différé / triduums / mai 2018 / 3 juin 2018 en avant-midi). Le texte lu par Dominique Rivard commence à 00:37:05 et se termine à 00:42:20.]
Ce rôle «papal», je l’avais souligné dans le livre Le Secret de Marie (cf. pp. 26, 63-65; ainsi que pp. 137-139, dans l’annexe 9 de la 2e édition). À cet endroit du texte, Dominique rapporte quelques passages des écrits de Marie-Paule (je les ai numérotés de 1 à 6):
- Une information intérieure concernant le Père Victor, maintes fois «reçue» par Marie-Paule et rapportée dans le volume V de Vie d’Amour, en mai 1970:
«IL SERA UN SECOND PIE XII.» [VA V, 174]
- La formule de bénédiction, en tant que «Fille de Marie», réservée à la mère du Père Victor, madame Rosa Ghirardini, et donnée par le Ciel le 25 décembre 1970:
«AFIN QU’ELLE DEVIENNE LA PLUS GRANDE MAMAN DES ….. DE NOTRE TEMPS.» [VA VII, 205]
Ici, le lecteur (Dominique Rivard) prend la peine de spécifier qu’il y a «cinq petits points» dans la formule, désignant une expression non encore révélée par Marie-Paule. Je ne m’étais jamais arrêté au nombre de «petits points». Mais lorsque le lecteur a mentionné qu’il y en avait «cinq», j’ai immédiatement compris que c’était l’indice d’un mot contenant cinq lettres, et que ce mot ne pouvait être que «PAPES» (au pluriel). En septembre 2018, lors du Triduum en l’honneur de la Croix glorieuse, j’ai croisé par hasard Dominique et je lui ai fait part de mon intuition sur le mot «PAPES». Il m’a confirmé qu’il s’agissait bel et bien du mot «PAPES», une information qu’il tenait de Soeur Chantal Buyse, dont l’intention première était de communiquer ce mot aux membres de l’Oeuvre lors de l’hommage au Père Victor, mais qui a omis de le faire par une quelconque distraction. Il était devenu clair, dans mon esprit, que la devise DE LABORE SOLIS s’appliquait assurément au Père Victor, et non à Marc Bosquart comme je l’avais hypothétisé au départ.
- Dominique rappelle ensuite cette autre indication céleste:
«VICTOR — VICTOIRE» [cf. VA VIII, 195],
et Marie-Paule de préciser dans le journal Le Royaume: «m’était-il répété souvent dans les années 1970».[29]
Outre la 108e devise FLOS FLORUM (citée dans le volume V de Vie d’Amour: VA V, 40-41), la 110e devise DE LABORE SOLIS est la seule autre devise de la Prophétie des Papes citée par Marie-Paule dans son récit autobiographique. Cette mention survient dans le volume VII, intitulé «Victoire», dans le contexte du chapitre 41, également intitulé «Victoire». On y apprend que Marie-Paule voit le mot «VICTOIRE» écrit partout dans le Ciel (en lettres rouges, indiquant le triomphe par le sang, la lutte et le martyre) et sur la terre (en lettres noires, indiquant le triomphe vain et futile attendu par Satan). Marie-Paule marche sur les lettres noires, comme la Femme de la Genèse qui écrase la tête du serpent.[30]
- Marie-Paule communique également cette autre information d’ordre prophétique:
Ce n’est qu’à la fin du pontificat «DE LABORE SOLIS» que le mot VICTOIRE s’écrira en lettres d’or. [VA VII, 209; cf. VA VII, 351]
À la page précédente, elle écrivait:
Le 27 décembre, pendant la messe, je «revois» le beau soleil, toujours vers la gauche, et voici que je «sais» que ce soleil s’applique à la devise d’un Pape futur: «DE LABORE SOLIS…» C’est sous ce pontificat que le SOLEIL sera à son zénith, resplendissant, un feu, une chaleur intense pour les âmes.
Et me revient aussi à l’esprit cette image qui me fut donnée le printemps dernier, concernant les Pères Victor et Denis; ce cercle donne aussi l’impression d’un soleil. [VA VII, 208]
*****
L’image de ce cercle, symbolisant le cheminement différent (mais convergent) des Pères Denis et Victor (VA V, 171-177; VA VII, 341-343), a d’abord été donnée dans le volume V de Vie d’Amour:
Or, le 9 avril [1970], voici que je «vois», avec l’oeil de l’âme, deux courbes qui semblent faire un cercle. Au bas, à la droite, se trouve le Père Victor, et à la gauche, le Père Denis. Ils suivront chacun la courbe assignée et parviendront, tous deux, en haut, réunis pour une grande Cause mariale, non pas tellement comme membres d’une même Communauté, mais parce qu’ils auraient acquis d’autres titres… [VA V, 120]
En dépit d’une vie tourmentée extérieurement, mais très paisible intérieurement, il [le Père Denis] retrouvera le Père Victor, pour une même Cause, non pas tant comme Camilliens, mais à cause de certains titres acquis. Je le répète, Dieu réserve des surprises… [VA V, 175]
[Le 31 mai 2008, le Père Victor Rizzi, Père marial, devient «Médiateur de la Paix» (titre qu’il partage avec Padre Jean-Pierre), tandis que le Père Denis Laprise est intégré au groupe des douze Apôtres de la Dame, comme l’un des cinq Apôtres majeurs.]
Un dessin ou schéma apparaît même à la page 150 du même volume:
Après sa visite ici, le Père Denis retrouve le Père Victor et ils parlent longuement. Ils vont donc s’épauler tous les deux, bien que leurs rôles soient tout à fait différents. Le Seigneur me l’a même «montré» par un cercle, en m’«indiquant» que le Père Denis arrivera au sommet, par la gauche, et le Père Victor, par la droite. [VA V, 150; souligné dans le texte]
L’image et le dessin du cercle reviennent dans le volume VII, aux pages 208, 271-272 et 308. Marie-Paule explique que le Père Victor «plane» dans la «lumière», alors que le Père Denis «se débat» dans les «ténèbres» (VA VII, 206). Tous les deux connaissent «les mêmes élans de générosité, le même idéal de pureté, d’abandon et d’amour» (VA VII, 207). Toutefois, le Père Victor traverse les difficultés et les contrariétés d’une manière plus paisible, alors que le Père Denis est soumis quotidiennement à toutes sortes d’assauts, d’embûches et d’obstacles. En matière d’évolution spirituelle, la droite et la gauche peuvent signifier le côté positif et le côté négatif, tous les deux nécessaires en spiritualité (VA VII, 272-272). Voici deux paroles divines les concernant, transmises par Soeur Marie-Stella (VA VII, 206-207):
Père Victor: «SON ÂME EST TRANSPARENTE COMME DU CRISTAL ET ELLE EST TOTALEMENT ENVAHIE PAR L’ESPRIT.»
Père Denis: «SON ÂME GÉNÉREUSE ME PLAÎT. SA DÉVOTION À MON COEUR LUI FERA FAIRE DE RAPIDES PROGRÈS; MA MÈRE VEILLE SUR LUI ET LE PROTÉGERA JUSQU’AU BOUT.»
Voici quelques autres passages de Marie-Paule en lien avec le cheminement spirituel des Pères Denis et Victor, très lumineux et fort utiles pour le cheminement des âmes en général:
Plus le prêtre s’humilie devant Dieu, plus il est pur, plus il devient transparent, et plus Dieu passe par lui pour toucher les âmes qui le consultent; il sait reconnaître qu’il n’est qu’un instrument dans la main de Celui qui peut tout. [VA V, 174]
Voilà! Le cheminement spirituel de ces deux Pères est tout à fait différent. Ils avanceront l’un et l’autre; chacun avec ses possibilités et ses limites, ses aptitudes, son tempérament, ses désirs, ses facultés. Peut-on exiger que l’un ressemble à l’autre?… Non, ils doivent marcher avec leur potentiel respectif car, toujours, la personnalité d’un être doit être sauvegardée. Que ces deux âmes arrivent au même but… c’est tout ce que Dieu désire. [VA V, 176-177]
Depuis un an, nous voyons évoluer nos deux Pères. Ils ont été «cueillis» en même temps; et dans leur cheminement différent, ils arrivent ensemble en haut du cercle, ne faisant qu’un dans le Christ, ce qui prouve que deux personnes aux tempéraments différents peuvent vivre ensemble et réussir leur vie pourvu, bien sûr, qu’elles regardent et qu’elles avancent dans la même direction. [VA VII, 272]
Or, après une période d’un an de formation spirituelle intensive, il m’est indiqué que les deux Pères ont terminé leur route contournant le cercle, c’est-à-dire qu’il n’est plus question de positif ou de négatif, de droite ou de gauche. «Positif ou droite», route du Père Victor; «négatif ou gauche» route du Père Denis. Non, les Pères se sont maintenant rejoints au sommet du cercle, bien centrés dans le Coeur du Christ. Ce sont maintenant des prêtres selon le Coeur du Père, tels qu’Il les désire. [VA VII, 308]
*****
Revenons au texte lu par Dominique Rivard le 3 juin 2018, dans le cadre de l’hommage rendu au Père Victor, soulignant le rôle «papal» de ce dernier:
Et alors qu’elle [Marie-Paule] voit le cheminement des deux Pères qui gravitent, l’un à gauche et l’autre à droite, [sic: autour] d’un soleil qui s’applique à la devise d’un futur Pape, DE LABORE SOLIS, elle apprend que c’est à la fin de ce pontificat que le mot «VICTOIRE» s’écrira en lettres d’or. Le sens de ce rôle [du Père Victor] est longtemps resté mystérieux. Comme pour les indications concernant les enfants de Marie-Paule, il fallait replacer ces indications sur le plan mystique et strictement en rapport à l’Oeuvre. Trente ans plus tard, à notre insu, tout s’est entièrement réalisé, lors de l’inauguration de la chapelle Spiri-Maria, le 13 mai 2000. Ce jour-là, Mère Paul-Marie devait entrer pour couronner la statue de la Dame. Ne désirant pas entrer seule, elle demandait au Père Victor qui accepta. Ayant été nommé providentiellement, huit ans plus tôt, Père marial à la place de Monseigneur Molinari, il portait déjà l’aube blanche.
- Et Dominique rapporte en cet endroit le commentaire suivant de Marie-Paule, à propos de cette journée mémorable du 13 mai 2000 qui vit l’inauguration et la fondation de la «nouvelle Rome»:
Le Couronnement de la statue de la Dame marque une étape concluante de Son Oeuvre: le triomphe de Son Coeur Immaculé et cela pendant qu’à Fatima le Pape Jean-Paul II béatifiait les enfants Jacinthe et François sous le regard attendri de Lucie, la troisième des voyants.
/…/
Mais à la fois quel rappel de ces paroles si souvent «entendues»: «VICTOR — VICTOIRE»! Victor qui devait devenir le Pape de l’Armée de Marie et dont la bénédiction comme Fils de Marie le présentait aussi comme le Pasteur du troupeau. Le «Pape» est l’autorité de l’Oeuvre.[31]
Le lecteur poursuit son texte:
Tandis que le Père Victor avait fidèlement accompli son rôle le 13 mai, l’Oeuvre entrait dans une nouvelle étape où se profilait à l’horizon l’Église de Jean et l’entrée en action du Père Pierre Mastropietro. Le rôle du Père Victor s’efface alors progressivement, pour laisser la place au rôle du nouveau Pierre, sur qui repose la responsabilité de l’Église renouvelée. Mais, en tant que Père marial, il continue à dire la messe pour Mère Paul-Marie, comme jadis l’apôtre Jean se retira avec Marie. C’est ainsi que le Père Victor, ayant mis toute sa foi en Marie-Paule, a fidèlement réalisé les vues de Dieu sur lui, sur le plan personnel et sacerdotal. Ce rôle, Marie-Paule l’a magnifiquement décrit dans ses notes intimes, selon une indication reçue en date du 29 février 2000. Elle écrit:
- Et Dominique termine en rappelant cette indication prononcée par le Ciel lors du grand Jubilé de l’An 2000, il y a eu 20 ans ce 29 février de l’année bissextile 2020:
Pendant la messe, je «vois» le Père Victor et j’«apprends» ceci:
«Le Pape Jean-Paul II est le Jean de l’Immaculée et le Père Victor est le Jean de Marie.»
Je «comprends» qu’il s’agit de l’autre Marie «annoncée» en Vie d’Amour, volume II, chapitre 5, p. 27 [VA II, 27]: «TU SERAS UNE AUTRE MARIE.»[32]
Le parhélie, ou soleil de la VICTOIRE
L’application au Père Victor de la devise DE LABORE SOLIS n’est pas affirmée explicitement dans le texte lu par Dominique Rivard, bien qu’elle soit suggérée subtilement. Un lien est même fait par Marie-Paule dans le volume VII de Vie d’Amour, lorsqu’elle associe le cercle des Pères Denis et Victor au soleil de la devise DE LABORE SOLIS. Quant au symbolisme du «soleil», il est présent dans le volume VII précisément en lien avec le thème de la «VICTOIRE». Au matin du 23 décembre 1970, un phénomène solaire se produit, ainsi relaté au chapitre 39:
Soeur Marie-Stella me téléphone à huit heures du matin et m’invite à contempler dans le ciel le spectacle féérique qu’elle admire avec d’autres Soeurs, du haut de leur résidence qui domine la ville. Malheureusement, dans la vallée, je ne vois rien. Elle me dit:
«Un soleil radieux monte dans le ciel et, de chaque côté, à égale distance, se dressent deux colonnes aux couleurs de l’arc-en-ciel. De plus, deux autres boules lumineuses se superposent au soleil.»
/…/
Pour ma part, je ne vois pas le soleil physique mais, depuis le matin, avec l’oeil de l’âme, je «vois» poindre à l’horizon, à gauche, un soleil radieux qui dilate mon âme, me comble de joie et me fait songer à la «VICTOIRE»… [VA VII, 202-203][33]
Le phénomène décrit par Soeur Marie-Stella correspond à un «parhélie», dont voici la définition sur Wikipédia:
Un parhélie, également appelé «faux soleil», «soleil double», «oeil de bouc» ou «chiens du soleil», est un photométéore, c’est-à-dire un phénomène optique atmosphérique, lié à celui du halo solaire, consistant en l’apparition de deux répliques de l’image du soleil, placées horizontalement de part et d’autre de celui-ci.[34]
Source: Wikipedia en anglais et Wikipédia en français.
Le parhélie est lié à la réfraction de la lumière solaire dans les petits cristaux de glace en suspension dans l’atmosphère, dans les nuages de haute altitude, ou même de plus basse altitude en hiver, où le phénomène survient plus fréquemment. De chaque côté du soleil, à la même hauteur, deux sections irisées du halo solaire peuvent apparaître, tels des fragments d’arc-en-ciel, «deux colonnes aux couleurs de l’arc-en-ciel», pour reprendre les mots de Soeur Marie-Stella.
Un superbe parhélie a été photographié le 13 décembre 2008 par le Père Carl Beaupré, au-dessus de la Résidence de la Dame, de Rosa-Mystica et de Spiri-Maria-Alma.[35] Le Père Carl m’a gentiment permis de reproduire sa photo sur mon blog.
J’ai moi-même eu la chance de photographier un parhélie le 20 janvier 2020 (c’est-à-dire le vingtième jour de l’année 2020). Au volant de ma voiture, par une superbe matinée, je descendais la Rue Saint-Hubert à Granby, lorsque j’ai aperçu le phénomène sur ma droite. J’ai tourné le premier coin de rue et immobilisé ma voiture (sans arrêter le moteur car il faisait très froid). J’ai pris la photo sur la Rue la Fontaine, au fond de laquelle on aperçoit le Centre hospitalier de Granby; l’autre bâtiment un peu plus près, vers la droite, est le CLSC de la Haute-Yamaska (Yvan-Duquette), au coin de la Rue Déragon. Un arbre était parfaitement positionné afin d’atténuer l’intensité de la lumière solaire pénétrant dans l’oeil de la caméra de mon téléphone. Dans le coin inférieur droit de la photo se trouve ma voiture, environnée de gaz d’échappement.
[Le 10 janvier 2021, à Lac-Etchemin, un magnifique parhélie a été photographié par mon amie Louise Therrien, qui a accepté que j’utilise sa photo sur mon site web.]
Le symbolisme de la 110e devise
La présence du «soleil» dans la 110e devise, tout comme celle de la «lune» dans la 109e, renforce le parallélisme que nous pouvons établir entre notre époque d’extrême confusion et celle du Grand Schisme d’Occident, comme nous l’avons vu lors d’articles précédents (cf. «Pasteur et Nautonier», «…la lune ne donnera plus sa lumière…»). Dans l’Évangile, le Christ avait annoncé pour ces époques que «les puissances des cieux seront ébranlées» (Mt 24, 29; Mc 13, 25; Lc 21, 26).
L’antipape d’Avignon, Clément VII (1378-1394), désigné par la 42e devise DE CRUCE APOSTOLICA («De la croix apostolique»), provoqua un schisme constituant une «croix» pour le titulaire authentique du Siège «apostolique» à Rome, le Pape Urbain VI (1378-1389), qui correspond à la 45e devise DE INFERNO PRAEGNANTI («De l’enfer de Prignano»). Plus tard, à l’antipape d’Avignon s’est ajouté un deuxième antipape à Pise: Alexandre V (1409-1410), désigné par la 49e devise FLAGELLUM SOLIS («Le fléau du soleil»). Ce dernier amplifia le schisme, ajoutant le «fléau» à la «croix» qui affligeait déjà le «soleil» de la papauté, représentée alors par le Pape Grégoire XII (1406-1415), qui correspond à la 48e devise NAUTA DE PONTE NIGRO («Le nautonier de la mer ténébreuse»).
Voici quelques considérations de Raoul Auclair, tirées de son livre La Prophétie des Papes, à propos du symbolisme contenu dans la devise DE LABORE SOLIS («Du travail du soleil»):
Il semble qu’il faille voir dans le «soleil» le symbole de l’Église, voire de la Papauté: le Vicaire du Christ étant l’image sur la terre du Christ, Lumière du monde. Et certes, si Jésus institua son Église, c’est bien pour que l’humanité en soit temporellement éclairée.
Si l’on comprend aisément ce que peut signifier «le fléau du soleil», une fois admis que le soleil figure l’authentique lumière dont l’Église est éclairée et par laquelle elle éclaire, on voit plus difficilement ce qu’il faut entendre par «le travail du soleil».
Ce mot — travail — n’aurait-il pas, ici, le sens qu’on lui donne quand il définit l’ensemble des phénomènes physiologiques qui préparent et produisent l’accouchement? Pour trouver quelque fondement à cette hypothèse, il suffira de situer l’oracle dans le temps eschatologique. [p. 133]
À la page 135, Raoul fait un lien avec l’Église de Philadelphie, que nous pouvons associer à l’Église de Jean (cf. l’article «Le Pape de Marie», la section «Le silence d’une demi-heure»). Dans l’article «…la lune ne donnera plus sa lumière…» (cf. note 16), nous avons vu également qu’il est possible de situer le début de l’Église de Philadelphie en 1917, c’est-à-dire l’année où s’est produit le grand miracle du soleil de Fatima. La «Femme vêtue de soleil» entrait alors dans le grand combat eschatologique contre le Dragon. Elle allait devenir la «Femme en travail» (Ap 12, 4), et donc la «Femme en souffrance», la Co-Rédemptrice, laquelle transformera, en vue du Royaume, l’Église de Pierre en l’Église de Jean, par le passage obligé du Concile Vatican II.
1Un signe grandiose apparut au ciel: une Femme! le SOLEIL l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête; 2elle est enceinte et crie dans les douleurs et le TRAVAIL de l’enfantement. [Ap 12, 1-2]
N’est-il pas merveilleux de constater que les termes «travail» et «soleil», qui composent la 110e devise, se retrouvent dans les deux premiers versets du chapitre 12 de l’Apocalypse? Le terme «travail» revient une deuxième fois au verset 4 (la «Femme en travail»). Ce «travail», accompagné de «douleur», ne peut que correspondre à l’oeuvre de la Co-Rédemption. Voici un autre passage de l’Apocalypse pouvant s’appliquer à l’Immaculée Co-Rédemptrice et combinant les attributs d’un parhélie («arc-en-ciel», «soleil», «colonnes de feu»):
1Je vis ensuite un autre Ange puissant, descendre du ciel enveloppé d’une nuée, un arc-en-ciel au-dessus de la tête, le visage comme le soleil et les jambes comme des colonnes de feu. 2Il tenait en sa main un petit livre ouvert. Il posa le pied droit sur la mer, le gauche sur la terre. [Ap 10, 1-2]
Dans le cadre de ce renouvellement de l’Église, la Dame (Marie-Paule) était appelée à faire une entrée solennelle à Rome (ou plutôt la «nouvelle Rome»), revêtue de la robe confectionnée en 1969 («la robe du Pape»), aux côtés d’un représentant de la hiérarchie sacerdotale. Cette entrée devait se faire avec Monseigneur Jean-Pierre van Lierde, puis Monseigneur Joseph Molinari, lesquels n’ont pas été fidèles aux demandes exprimées par le Ciel. Finalement, c’est aux côtés du Père Victor Rizzi que cette entrée eut lieu, le 13 mai 2000, lors de la bénédiction solennelle de la chapelle Spiri-Maria.[36]
Lors de cette entrée solennelle du 13 mai 2000, en accompagnant Marie-Paule, le Père Victor a «fidèlement accompli son rôle», «un rôle d’autorité, un rôle papal». Il agissait à titre de Père marial,[37] dont l’autorité mariale (et papale) est symbolisée par la soutane blanche qu’il porte (VA III, 246; VA III, 248; VA X, 174-175). Dans l’Appendice V de Vie d’Amour, Marie-Paule qualifie le Père marial de «Papa ou Pape de l’Oeuvre» (VA App. V, 222). Comme le Pape Jean-Paul II, le «Jean de l’Immaculée», le Père Victor a «l’esprit de Jean», il est le «Jean de Marie», comme nous l’avons vu, c’est-à-dire le Jean de Marie présente en Marie-Paule, la «petite Marie de la terre». Dans ce contexte, l’expression prophétique «Pape de Marie» pourrait s’appliquer au Père Victor comme Père marial, outre l’application à Monseigneur Jean-Pierre van Lierde, à Jean-Paul II et à Marie-Paule elle-même, selon les explications développées dans l’article «Le Pape de Marie».
Dans ce même article, j’ai abordé le thème de la «transmutation» de l’Église de Pierre en l’Église de Jean, un processus mystique que l’on pourrait situer, ai-je suggéré, entre la Note doctrinale (15 août 2001) et la déclaration d’excommunication (11 juillet 2007). Peut-être serait-il plus précis d’affirmer que cette transmutation commença dès le 13 mai 2000, lorsque FLOS FLORUM (Mère Paul-Marie) entrait à Spiri-Maria, accompagnée de DE LABORE SOLIS (Père Victor Rizzi). Or, nous savons que c’est l’Archange Gabriel qui a utilisé un terme alchimique pour «exprimer ce transfert de l’Église de Pierre à l’Église de Jean».[38] Je crois que nous pouvons y voir une clef de compréhension de la devise DE LABORE SOLIS. En effet, la Femme vêtue de «soleil», outre son «travail» d’enfantement, n’accomplit-elle pas ce «travail» alchimique, ce «grand oeuvre», sous l’action du «feu divin»? La «Mère de toutes les âmes» (VA XI, 223), la «divine Alchimiste»,[39] doit régénérer le monde, les âmes devant passer par le creuset de son Sein virginal, ou mieux, de son Coeur Immaculé, et s’y laisser pétrir, transformer, diviniser. Dans son livre L’Homme Total dans la Terre Totale, Raoul Auclair compare l’Immaculée à un «athanor» ou four alchimique:
Quant à “CELLE”, durant tout le temps du Grand Oeuvre de la Création, elle était comme le mystérieux athanor d’une étrange alchimie qui eût transformé, ad extra, l’Éternité en forme de Temps; /…/. [p. 94; cf. pp. 107, 148, 233][40]
Dans Les Centuries de Nostradamus ou le Dixième Livre Sibyllin, Raoul montre le vrai sens de l’alchimie (la «transfiguration de l’homme intérieur»):
L’or, pour le vieil alchimiste qui s’inquiétait moins de transmuer le métal que de transfigurer l’homme intérieur, l’or était le symbole du soleil qui était l’emblème du Verbe. Dans la chaîne des correspondances qui lie les mondes inférieurs aux mondes supérieurs, l’or se trouvait être également en relation avec le coeur. [p. 109][41]
Certains proposent de traduire la devise DE LABORE SOLIS par «De l’éclipse du soleil»,[42] en se basant sur le latin classique de Virgile, écrivain et poète ayant vécu de 70 à 19 av. J.-C. Ce dernier utilise l’expression «labor solis» pour désigner une éclipse solaire (est-ce parce que le soleil, lorsqu’il est éclipsé, serait comme «en travail» ou «en souffrance»?):
Hic canit errantem lunam solisque labores…
Il chante les errances de la lune et les éclipses du soleil…
(Virgile, L’Énéide, chant I, ligne 742)
Dans l’article «…la lune ne donnera plus sa lumière…», j’ai associé le thème de l’éclipse (également utilisé par Marie à La Salette) à la devise DE MEDIETATE LUNAE («De la moitié de la lune»). J’y vois le symbole des ténèbres spirituelles affectant l’Église schismatique de Pierre. À l’inverse, la devise DE LABORE SOLIS («Du travail du soleil») est inondée de la lumière spirituelle émanant de l’Église de Jean, là où «se conservera toujours le dogme de la foi» (paroles de Marie à Fatima), y compris le cinquième et dernier dogme marial sur Marie Co-Rédemptrice, Médiatrice et Avocate. L’Église de Jean n’est donc pas «éclipsée», «occultée», «obscurcie», «jetée dans l’ombre». C’est même tout le contraire, car sous le pontificat de DE LABORE SOLIS, écrit Marie-Paule, «le SOLEIL sera à son zénith, resplendissant, un feu, une chaleur intense pour les âmes» (VA VII, 208). Aussi, je pense qu’il est préférable de privilégier la traduction «Du travail du soleil».
Le Ciel a dit du Père Victor qu’«IL SERA UN SECOND PIE XII» (VA V, 174). Dans la Prophétie des Papes, Pie XII correspond à la 106e devise PASTOR ANGELICUS («Le pasteur angélique»). La bénédiction et l’image-souvenir réservées à maman Rosa Ghirardini Rizzi concernent également son fils, le Père Victor, et révèlent cette dimension «papale» et «pastorale».
«AFIN QU’ELLE DEVIENNE LA PLUS GRANDE MAMAN DES PAPES DE NOTRE TEMPS.» [VA VII, 205]
C’est lui [Père Victor], en effet, dans l’image choisie, qui est désigné comme Pasteur du troupeau. Bien plus, ce petit Pasteur a douze ans environ… l’âge des deux Pères Victor et Denis comme «Fils de Marie». [VA VII, 218][43]
De plus, Marie-Paule rapporte que l’image-souvenir reçue par Victor lors de sa profession solennelle (8 décembre 1963) représente le «Divinus Pastor». Outre le parallèle avec Pie XII (PASTOR ANGELICUS), le Ciel a établi un parallèle entre le Pape Jean-Paul II (le quatrième PASTOR ET NAUTA) et le Père Victor (DE LABORE SOLIS), en les désignant respectivement comme le «Jean de l’Immaculée» et le «Jean de Marie». Nous pouvons accentuer ce parallélisme par une autre considération en lien avec la thématique alchimique de transformation des âmes: Marie-Paule a dit du Pape Jean-Paul II qu’il avait un «regard divinisé» (cf. l’article «Le Pape de Marie», note 33), alors que Le Livre blanc V nous apprend que le Père Victor, selon une indication céleste, est «DIVINISÉ» (LB-V, 114).[44]
18J’estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous. 19Car la création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu: 20si elle fut assujettie à la vanité — non qu’elle l’eût voulu, mais à cause de celui qui l’y a soumise — c’est avec l’espérance 21d’être elle aussi libérée de la servitude de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22Nous le savons en effet, toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement. 23Et non pas elle seule: nous-mêmes qui possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons nous aussi intérieurement dans l’attente de la rédemption de notre corps. [Rm 8, 18-23]

Le dernier dogme marial, salut pour le monde
Au sommet de l’ordre hiérarchique de l’Église de Jean (LB-IV, 27), Padre Jean-Pierre (Père ou Chef de l’Église de Jean) et le Père Victor Rizzi (Père marial) partagent tous les deux le titre de «Médiateur de la Paix». Ces derniers émettront des directives qui seront communiquées aux Apôtres majeurs, qui les transmettront à leur tour aux Apôtres mineurs. Voici les paroles de Padre Jean-Pierre au moment d’accueillir le Père Victor comme Médiateur de la Paix:
Père Victor, dont le nom signifie «Vainqueur», vous représentez l’issue finale de l’oeuvre de la Dame qui sera sa Victoire sur le Malin. Celle-ci permettra la véritable édification du Royaume et la transfiguration de l’humanité.
Vous qui participez depuis près de 40 ans au Mystère de la Dame de tous les Peuples, Médiatrice, Co-Rédemptrice et Avocate, vous êtes le bon pasteur pacifique et, comme il en fut pour le Père Philippe, les brebis attentives reconnaissent votre voix qui les rassemble toujours. Je vous invite à partager le titre de Médiateur de la Paix.[45]
Dans le texte lu par Dominique Rivard, nous avons vu que le rôle du Père Victor (le «Jean de Marie») s’est effacé progressivement pour laisser la place au «nouveau Pierre» (Padre Jean-Pierre). Le Père Victor, Père marial et Médiateur de la Paix, dont le nom figure en caractères gras à la page 27 du Livre blanc IV, n’en demeure pas moins l’un des principaux collaborateurs apostoliques de Padre Jean-Pierre, au point de contresigner tous les actes officiels du Père de l’Église de Jean (bulles, décrets), à commencer par la bulle de promulgation du dogme de Marie Co-Rédemptrice, Médiatrice et Avocate (31 mai 2007). La Dame de tous les Peuples a dit:
«Ce monde ne peut être sauvé que par l’Église,
ferme sur le Dogme.»
[37e vision, 15 novembre 1951]
Le 1er juin 2019, au centre de congrès Elicium du RAI Amsterdam, une Journée mondiale de Prière pour la Paix, par la Mère (Dame) de tous les Peuples, a été organisée, sous les auspices du diocèse de Haarlem-Amsterdam. L’acteur catholique James (Jim) Caviezel, qui interpréta le rôle de Jésus-Christ dans le film The Passion of the Christ (2004), était présent et fit un magnifique et poignant discours-témoignage (dont voici la transcription). Soulignant la présence de nombreuses et profondes vérités théologiques dans le film de Mel Gibson, dont celle concernant Marie Co-Rédemptrice, Médiatrice et Avocate, et affirmant l’actuelle et immense besoin de la Vérité, en cet âge chaotique et confus, Caviezel exprima un souhait ardent que le présent Pape (François) proclame cette vérité sur Marie en tant que dogme.

Le 12 décembre 2019, à la basilique Saint-Pierre, dans son homélie lors de la messe en la fête de Notre-Dame de Guadalupe, le souverain pontife catholique François a déclaré que Marie «ne s’est jamais présentée comme co-rédemptrice», mais comme «disciple». Vers la fin (00:28:15 dans la vidéo) de cette courte homélie non écrite et spontanée, évoquant la possibilité de proclamer un dogme à ce sujet, François a invité son auditoire à ne pas se perdre en «bavardages» (site du Vatican) ou dans un «non-sens» (site de Zenit) («tonteras», dans l’original espagnol, signifiant également «sottises» et qui pourrait être traduit en anglais par «nonsense»).[46]
Marie-Paule (la Co-Rédemptrice) s’est déplacée en personne, invitant ses religieux Fils et Filles de Marie à sa suite, pour aller voir au cinéma le film The Passion of the Christ. Jim Caviezel et Mel Gibson (lequel porte publiquement et ostensiblement une grosse Médaille miraculeuse autour du cou) connaîtront peut-être un jour que le dogme de Marie Co-Rédemptrice, Médiatrice et Avocate a été promulgué par l’Église de Jean, l’Église renouvelée de Pierre, dans le cadre de la «nouvelle Rome». Pour l’instant, faisant suite à The Passion, le film The Resurrection of the Christ est en cours de préparation. Selon le site IMDb, la date prévue pour la sortie du film est le 31 mars 2021, soit le Mercredi Saint, quelques jours avant Pâques (4 avril 2021). Jim Caviezel a qualifié ce prochain film «the biggest film in history» («le plus grand film de l’histoire») (cf. l’article «Le Paul, c’est toi!», la section «En marche vers la Résurrection», ainsi que la note 6).
Addenda du 3 avril 2020
Le 3 avril 2020, lors de la célébration matinale de la messe, retransmise en direct depuis la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape catholique François a de nouveau exprimé la même idée dans son homélie. Méditant sur Notre-Dame des Douleurs, il a insisté sur le fait que la Vierge Marie a accompagné son Fils Jésus seulement à titre de «disciple» et de «Mère». Voici le paragraphe dans lequel il rebute une fois de plus le titre de «co-rédemptrice»:
Honorer la Vierge et dire: «C’est ma Mère», parce qu’elle est Mère. C’est le titre qu’elle a reçu de Jésus, précisément là, au moment de la Croix (cf. Jn 19, 26-27). Tes enfants, tu es Mère. Il ne l’a pas faite premier ministre et ne lui a pas donné des titres de «fonction». Seulement «Mère». Les Actes des Apôtres la font ensuite voir en prière avec les apôtres comme une Mère (cf. Ac 1, 14). La Vierge n’a voulu obtenir aucun titre de Jésus; elle a reçu le don d’être sa Mère et le devoir de nous accompagner comme une Mère, d’être notre Mère. Elle n’a pas demandé d’être elle-même une quasi-rédemptrice ou une co-rédemptrice: non. Il n’y a qu’un seul Rédempteur et ce titre ne se dédouble pas. Seulement disciple et Mère. C’est ainsi, en tant que Mère, que nous devons penser à elle, que nous devons la chercher, que nous devons la prier. Elle est la Mère. Dans l’Église Mère. Dans la maternité de la Vierge, nous voyons la maternité de l’Église qui reçoit tout le monde, les bons et les méchants: tous. [nous soulignons]
À Amsterdam, la Dame de tous les Peuples a fourni d’amples explications sur son titre de Co-Rédemptrice, dont celles-ci:
«Co-Rédemptrice, je le fus dès l’Annonciation.» [37e vision, 15 novembre 1951]
«Dis à tes théologiens: Déjà, dès l’origine, Elle fut établie Co-Rédemptrice.» [38e vision, 31 décembre 1951]
«Je vais une fois de plus l’expliquer, et plus clairement encore:
«Le Père a envoyé le Seigneur Jésus-Christ; et Il l’a envoyé comme Sauveur de tous les Peuples. Le Seigneur Jésus-Christ était cela depuis l’origine; Il le devint au moment du Sacrifice et de son retour auprès du Père.»
«Myriam, ou Marie, devint la Servante du Seigneur; et c’est le Père et le Saint-Esprit qui l’ont élue. Par cette élection, Elle était, dès l’origine, Co-Rédemptrice, Médiatrice et Avocate pour tous les peuples. Mais c’est seulement à la mort du Dieu-Homme, le Seigneur Jésus-Christ, qu’Elle devint la Co-Rédemptrice, Médiatrice et Avocate.»
«Comme Il partait, le Seigneur Jésus-Christ, dans un geste unique, a fait don aux peuples de Myriam, ou Marie, Elle, la Dame de tous les Peuples. Et ce fut quand Il prononça ces paroles: “Femme, voici ton Fils; Fils, voici ta Mère.”»
«Un geste, un geste unique; et dans ce seul geste Myriam, ou Marie, a reçu ce titre nouveau.»
«Et maintenant, mais maintenant seulement, Elle vient dans le monde comme Dame de tous les Peuples. Pourquoi maintenant? Parce que le Seigneur a attendu ce temps. Les autres dogmes devaient précéder.»
«Comme la Vie devait précéder la Dame de tous les Peuples, ainsi les dogmes antérieurs concernent la Vie et le départ de la Dame.»
«Cette simple explication doit suffire aux théologiens. Il était nécessaire d’y revenir.» [43e vision, 5 octobre 1952; cf. 47e vision, 11 octobre 1953]
«Me voici. Écoute: Dès l’origine, la Servante du Seigneur fut choisie pour être Co-Rédemptrice. Dis à tes théologiens qu’ils peuvent trouver tout cela dans leurs livres.» [49e vision, 4 avril 1954]
Dans son éditorial «Elle éventera ses mines infernales» (Marie, n. 12, octobre 1977, pp. 1, 3-4) [M-12], Marie-Paule écrit:
Avant que les dogmes de la Maternité divine, de l’Immaculée Conception et de l’Assomption, qui touchent la vie personnelle de Marie, ne soient définis, Marie avait vécu sa vie personnelle. Ainsi, avant que ne soit défini le dogme de la vie fonctionnelle de Marie, c’est-à-dire le dogme de la Co-Rédemption, il fallait, en ce temps de la Co-Rédemption qui est «notre temps», qu’elle vive sa vie de Co-Rédemptrice. [p. 3, 3e colonne; souligné en gras dans le texte; Marie — Les Éditoriaux, p. 253]
Déjà, dans le volume III de Vie d’Amour, Marie-Paule écrivait:
Tout comme le Christ, Sauveur du monde, est venu sur terre vivre cette vie depuis longtemps révélée, avant d’être reconnu comme le Rédempteur du monde, ainsi l’humble Marie devait, elle aussi, venir sur terre [en Marie-Paule] vivre cette vie [relatée en Vie d’Amour] comme Co-Rédemptrice, avant d’être reconnue comme telle. [VA III, 139; souligné en gras dans le texte; cf. VA III, 407; VA V, 113-114; VA VII, 458; VA XV, 531]
En un temps où l’on cherche de plus en plus à donner des fonctions aux femmes dans l’Église, comme dans les autres secteurs de la société, il est surprenant de voir que certains refusent encore à Marie son titre et sa fonction de Co-Rédemptrice. Dans sa catéchèse mariologique du 12 novembre 1997, Jean-Paul II disait:
Le souci de souligner la valeur de la présence de la femme dans l’Église favorise l’effort pour reconnaître le rôle de Marie dans l’histoire du salut. [n. 2; version de La Documentation catholique (2172)]
*****
En poursuivant mes réflexions sur l’oracle de saint Malachie, j’ai voulu m’auto-corriger ou réviser ma position sur l’application de la devise DE LABORE SOLIS. En appliquant celle-ci au Père Victor Rizzi plutôt qu’à Marc-André Ier, la chronologie des événements est davantage respectée. À peine élu au souverain pontificat, dès ses toutes premières paroles, le Pape Jean-Paul II a dit: «…si je me trompe, vous me corrigerez!» Toujours, la Splendeur de la Vérité, doit être aimée, recherchée et embrassée.
Tenant compte des explications données dans l’article «…la lune ne donnera plus sa lumière…», j’aimerais reprendre ici, en guise de conclusion, les trois versets du chapitre 17 de l’Apocalypse que Raoul Auclair a mis en relation avec la Prophétie des Papes:
Ap 17, 9: Ici est l’intelligence qui a de la sagesse. Les sept têtes [de la Bête de la mer] sont les sept montagnes [Rome] sur lesquelles la Femme [la Prostituée] est assise. Ce sont aussi sept rois [les papes ou souverains pontifes qui gouverneront l’Église durant le temps de l’Apocalypse, de 1917 à 2033].
Ap 17, 10: Cinq sont tombés [la Bible de Jérusalem dit: «ont passé»], le sixième règne; l’autre [le septième] n’est pas encore venu, et quand il viendra, il doit demeurer peu.
[Pour Raoul Auclair, le «cinquième» à «être tombé», ou à «avoir passé», correspond à FLOS FLORUM, la cinquième des huit dernières devises (cf. L’Apocalypse, vol. III, p. 63). Le «sixième» qui règne serait donc DE LABORE SOLIS, c’est-à-dire le Père Victor Rizzi qui entre aux côtés du «cinquième», FLOS FLORUM ou Mère Paul-Marie, le 13 mai 2000 à Spiri-Maria (et ce, alors que PASTOR ET NAUTA règne encore en la personne du Pape Jean-Paul II). Le «septième» correspondrait finalement à DE GLORIA OLIVAE, Padre Jean-Pierre. Il «n’est pas encore venu» car il sera intronisé en 2006 et couronné en 2007; il «doit demeurer peu», avant l’avènement, en 2010, du Roi d’Église, Marc-André Ier.]
Ap 17, 11: Et la Bête qui était et n’est plus est elle-même un huitième [DE MEDIETATE LUNAE ou les papes schismatiques de l’Église de Pierre]; et elle est des sept [en tant qu’imposteur et usurpateur], et elle s’en va à sa perte.
[L’application que je propose ici ne prétend ni à l’infaillibilité, ni à l’exhaustivité, mais elle se situe dans le prolongement des explications de Raoul Auclair, je la trouve intéressante, et en dernière analyse, elle respecte la vérité des faits.]
Je laisse de nouveau la parole à saint Raoul-Marie, dans son livre La Prophétie des Papes, alors qu’il mentionne le «soleil en travail» (p. 135), c’est-à-dire la Femme vêtue de soleil, ou encore la Femme-Dieu, la Dame-Dieu, laquelle a ouvert le Royaume terrestre à Spiri-Maria, le 14 septembre 2001, en sa dimension récapitulative et préfigurative, dans le cadre apocalyptique du «silence d’une demi-heure», faisant suite à la «grand secousse» des attentats du World Trade Center.
/…/ Et tel est le Mystère de gloire du sixième âge de l’Église, l’Église de Philadelphie.
Ainsi donc, ce «soleil en travail», ne serait-ce point, à l’issue de la Semaine mystique, au soir du grand Sabbat où Israël revint en Israël, l’allégorie de ce fruit ultime que doit produire la Chrétienté avant que d’affronter les effroyables moments où règnera l’Impie? Après cela, quand sera terrassé l’Homme de péché, se lèvera le Soleil de Justice dans l’éblouissement du matin de la Pâque universelle, le grand Dimanche des nations.
Mais c’est déjà que se forme, durant cette claire intermission, l’embryon du Royaume, que se durcit et se cohère «le petit reste», ce Royaume tout d’un coup qui va naître quand sonnera la trompette de l’Avènement.
Ah! ce soleil du sixième âge éclairera l’Église d’une lumière tout intérieure! Certes, c’est déjà le Royaume, mais dans le sein en travail, en l’attente d’être enfanté. Et qui donc enfante l’Église, sinon la Mère de l’Église? Et qui donc souffre et crie dans les douleurs de l’enfantement, sinon la Femme que le Dragon persécute? [pp. 135-136]
Que la Dame de tous les Peuples,
qui fut un jour Marie,
soit notre Avocate.
Amen.
Notes
[1]Mère Paul-Marie, «Pietro… Pierre» (Le Royaume, n. 153, janvier-février 2002, p. 8, 2e colonne en haut) [LR-153].
[2]Mère Paul-Marie, «En marche vers l’Église de Jean» (Le Royaume, n. 139, mars-avril 2000, p. 5) [LR-139].
[3]Mère Paul-Marie, «La pédagogie divine: splendeur de simplicité» (Le Royaume, n. 113, septembre-octobre 1996, p. 10, deuxième colonne en haut) [LR-113].
[4]Cette citation apparaît dans Vie d’Amour, Appendice I, p. 311 (VA App. I, 311). Mère Paul-Marie la reprend dans la brochure n. 10, Lac-Etchemin, p. 104, après avoir écrit ceci:
Quand une Autorité religieuse, sans préjugés, avec l’intelligence du coeur, veille sur une Oeuvre, elle collabore au Plan de Dieu selon les besoins du temps.
[5]Cette phrase provient d’un commentaire sur les épîtres de saint Paul longtemps attribué à saint Ambroise. La critique moderne (à partir d’Érasme) rattache maintenant cet écrit à l’Ambrosiaster (le pseudo-Ambroise), un auteur latin inconnu qui aurait rédigé son texte sous le pontificat du Pape saint Damase Ier (366-384). La phrase revient à quelques endroits de la Somme Théologique: I-II, q. 109, a. 1, ad 1; I-II, q. 172, objection 1; supplément, q. 96, a. 6, objection 10. Elle est également citée par le Pape saint Jean-Paul II dans sa lettre encyclique Fides et ratio, «sur les rapports entre la foi et la raison» (14 septembre 1998), au n. 44:
Intimement convaincu que «omne verum a quocumque dicatur a Spiritu Sancto est» («toute vérité dite par qui que ce soit vient de l’Esprit Saint»), saint Thomas aima la vérité de manière désintéressée. Il la chercha partout où elle pouvait se manifester, en mettant le plus possible en évidence son universalité. En lui, le Magistère de l’Église a reconnu et apprécié la passion pour la vérité; sa pensée, précisément parce qu’elle s’est toujours maintenue dans la perspective de la vérité universelle, objective et transcendante, a atteint «des sommets auxquels l’intelligence humaine n’aurait jamais pu penser» [Léon XIII, lettre encyclique Aeterni Patris (4 août 1879)]. C’est donc avec raison qu’il peut être défini comme «apôtre de la vérité» [Paul VI, lettre apostolique Lumen Ecclesiae (20 novembre 1974), n. 10]. Précisément parce qu’il cherchait la vérité sans réserve, il sut, dans son réalisme, en reconnaître l’objectivité. Sa philosophie est vraiment celle de l’être et non du simple apparaître.
[6]Voici un lien vidéo sur ABC News de ce moment émouvant et mémorable. Jean-Paul II apparaît depuis la loggia centrale de la Basilique Saint-Pierre à 00:06:15 de la vidéo. Les commentateurs sur place sont Peter Jennings et Reverand Vincent O’Keefe. Je transcris ci-dessous l’original italien du passage cité (qui débute à 00:10:59 sur la vidéo), tout en corrigeant en rouge les quelques erreurs linguistiques (mineures, en vérité) du Saint-Père (comme il le demande lui-même):
Ho avuto paura di ricevere questa nomina, ma… [applausi] …ma ho [l’ho] fatto nel [nello] spirito dell’ubbidienza verso il nostro Signore e nella fiducia totale alla sua Madre, Madonna Santissima. [applausi] Anche non so se potrei bene spiegarmi nella vostra… la nostra lingua italiana. Se mi sbaglio… [applausi] …se mi sbaglio mi corrigerete [correggerete]! [applausi]
[7]Cf. Sylvie Payeur-Raynauld, «La Dame et la Royauté» (Le Royaume, n. 203, mai-juin 2010, pp. 12-13) [LR-203]; Marc Bosquart, «La Signification du Nom du Roi» (Le Royaume, n. 203, mai-juin 2010, p. 15) [LR-203]; Père Éric Roy, «Que ton Règne vienne!…» (Le Royaume, n. 208, mars-avril 2011, p. 3) [LR-208]. Padre Jean-Pierre et Marc-André Ier font l’objet, dans les Livres blancs, d’une forme d’«adoption mystique» particulière par Marie-Paule: LB-II, 30-31; LB-IV, 148 (passages également cités dans l’article «La Signification du Nom du Roi»). Cf. Le Secret de Marie, p. 62 (avec la note 68) et p. 65 (avec la note 71).
[8]On peut trouver l’expression «Royauté totale» ou «Royaume Total» dans les deux références suivantes: Marc Bosquart, Trésors de «Vie d’Amour» — 6, chapitre 2 «Une couronne ou une tiare?», p. 18; La Royauté qui descend du Ciel, p. 96.
[9]Cf. Marc Bosquart, Trésors de «Vie d’Amour» — 1, chapitre 4 «Unir l’Église et la Royauté», pp. 19-22.
[10]Marc-André Ier, «Que sera le Royaume de Dieu sur la Terre?» (Le Royaume, n. 221, mai-juin 2013, p. 3) [LR-221].
[11]Marc-André Ier, «En vue de son Règne d’Amour» (Le Royaume, n. 227, mai-juin 2014, p. 6) [LR-227].
[12]Marc Bosquart, Trésors de «Vie d’Amour» — 1, chapitre 4 «Unir l’Église et la Royauté», p. 22; Marc-André Ier, «En vue de son Règne d’Amour» (Le Royaume, n. 227, mai-juin 2014, p. 5) [LR-227]; Marc Bosquart — Marc-André Ier, «“Faire la lumière” à propos de la Royauté» (Le Royaume, n. 253, juillet-août 2018, pp. 14-15) [LR-253].
[13]Marc-André Ier, «L’Oeuvre de la Dame aujourd’hui» (Le Royaume, n. 220, mars-avril 2013, p. 18) [LR-220].
[14]Marc Bosquart, La Royauté qui descend du Ciel, pp. 50-51. Cf. l’article «…la lune ne donnera plus sa lumière…», note 29. Raoul Auclair parle de cette «complémentarité» durant le Temps des Nations, en lien avec l’allégorie du Colosse de Daniel, aux pieds de fer et d’argile:
Enfin, pour dire ces choses crûment, le fer, c’est le césarisme; l’argile, le christianisme. Or, césarisme et christianisme sont assurément les pôles entre lesquels, depuis treize siècles, l’Occident s’est organisé.
Cette distinction, pour ne pas dire cette opposition, a été marquée par Jésus Lui-même quand Il commanda de rendre à César ce qui appartient à César et de donner à Dieu ce qui est à Dieu. Mais quels constants et difficiles problèmes dans un monde qui se voulait à la fois soumis à César et à Dieu! [La Fin des Temps, p. 31]
[15]Marc Bosquart, La Royauté qui descend du Ciel, pp. 93-94.
[16]Le Pape saint Gélase Ier (492-496) avait affirmé l’autonomie et la supériorité du spirituel par rapport au temporel (cf. lettre Famuli vestrae pietatis à l’empereur Anastase Ier, en 494: DS 347). La doctrine des «deux glaives» est reprise dans la bulle Unam sanctam (18 novembre 1302) du Pape Boniface VIII (1294-1303): cf. DS 870-875. Une référence à la bulle de Boniface VIII a été faite par Pie XII dans sa lettre encyclique Mystici Corporis Christi (29 juin 1943).
Boniface VIII canonisa le roi saint Louis de France (1297) et institua le premier Grand Jubilé (1300). Dans le contexte de la querelle qui l’opposa au roi Philippe le Bel, il fut humilié lors de l’attentat d’Anagni (dans la nuit du 7 au 8 septembre 1303). Il mourut le 11 octobre 1303. Il correspond à la 32e devise EX UNDARUM BENEDICTIONE («De la bénédiction des ondes»). Après le court pontificat du bienheureux Benoît XI (1303-1304), Clément V fera transporter la papauté à Avignon.
[17]Marc Bosquart, «Qu’est-ce que la Royauté?» (Le Royaume, n. 204, juillet-août 2010, p. 1) [LR-204]. L’auteur a repris cet article dans l’annexe 3 de son livre La Royauté qui descend du Ciel, pp. 107-108.
[18]Marc-André Ier, «À temps nouveau, Royauté nouvelle» (Le Royaume, n. 206, novembre-décembre 2010, p. 20) [LR-206]. L’auteur a repris cet article dans l’annexe 2 de son livre La Royauté qui descend du Ciel, pp. 103-105.
[19]Marc Bosquart, Trésors de «Vie d’Amour» — 6, chapitre 2 «Une couronne ou une tiare?» (1er mai 2011), p. 18.
[20]Marc Bosquart, «Vers le Royaume de Dieu sur la terre» (Le Royaume, n. 225, janvier-février 2014, p. 15) [LR-225].
[21]Marc-André Ier, «En vue de son Règne d’Amour» (Le Royaume, n. 227, mai-juin 2014, p. 5) [LR-227].
[22]Marc-André Ier, «En vue de son Règne d’Amour» (Le Royaume, n. 227, mai-juin 2014, p. 7) [LR-227].
[23]Marc Bosquart, «“Vie d’attente” ou temps de préparation?» (Le Royaume, n. 232, mars-avril 2015, p. 4) [LR-232].
[24]Marc-André Ier, «Le Royaume aujourd’hui» (Le Royaume, n. 245, mars-avril 2017, p. 5) [LR-245].
[25]Marc Bosquart — Marc-André Ier, «“Faire la lumière” à propos de la Royauté» (Le Royaume, n. 253, juillet-août 2018, p. 14) [LR-253].
[26]Cf. Marc Bosquart, La Royauté qui descend du Ciel, pp. 88-94. Le sacre royal ou onction royale, explique l’auteur, est tout à la fois: un sacrifice, un sacerdoce et un sacrement (cf. p. 79, et tout le chapitre 10), de même qu’«une forme particulière d’ordination» (p. 90). L’aspect «sacerdotal» de la royauté de Marc-André Ier semble de surcroît évoqué par le port de l’«aube blanche», alors que l’aspect «royal» est symbolisé par la «cape rouge et or», selon la vision de Marie-Paule dans Le Livre blanc V (LB-V, 141). Enfin, notons que Marc Bosquart fait partie du groupe des douze premiers apôtres de la Dame, nommés le 31 mai 2008 (LB-IV, 27-29; LB-IV, 42-43).
[27]J’ai appliqué alors au «Saint-Père» du songe le troisième sens du mot «Pape» que l’on peut trouver dans les messages de la Dame de tous les Peuples, c’est-à-dire, une fois la transition effectuée, celui qui désigne «le représentant de Dieu sur la Terre au coeur du Royaume lui-même», qui porte «la couronne royale» et qui «tient manifestement sa royauté de la Dame Elle-même»: Marc Bosquart, Trésors de «Vie d’Amour» — 1, chapitre 4 «Unir l’Église et la Royauté» (19 août 2005), pp. 21-22 (c’est ici que l’auteur introduit pour la première fois la notion de «Roi-Pape»). Marc Bosquart revient sur ce sens «royal» du mot «Pape», selon les messages de la Dame, lorsqu’il écrit:
Il y a par ailleurs aussi, dans les propos de la Dame ou les visions qui les accompagnent habituellement, de nombreuses références à l’un ou l’autre «Pape» dont il est presque certain que l’un d’eux représente, en certains cas, de façon symbolique, un certain pouvoir royal — et d’autant plus qu’il est montré ceint de la couronne et portant le sceptre, attributs royaux par excellence! [Trésors de «Vie d’Amour» — 3, chapitre 1 «La Reine prévue par le Ciel» (7 avril 2008), p. 11]
[28]Cf. Le Royaume, n. 252, mai-juin 2018, p. 5 [LR-252]. Le Père Victor a été ordonné prêtre le 23 juin 1968, à Padoue en Italie (VA V, 118), par Monseigneur Antonio Mistrorigo.
[29]Mère Paul-Marie, «L’évolution des Oeuvres mariales» (Le Royaume, n. 145, septembre-octobre 2000, p. 20) [LR-145].
[30]Cf. Mère Paul-Marie, «Pietro… Pierre» (Le Royaume, n. 153, janvier-février 2002, p. 5, 3e colonne) [LR-153]. Au chapitre 43 du volume VII, nous apprenons que l’année 1971 est «l’année de la VICTOIRE» (VA VII, 217), l’année qui verra la fondation de l’Armée de Marie. La mention des «lettres rouges» et des «lettres noires» revient en VA XI, 294-295 et VA XI, 320.
[31]Mère Paul-Marie, «Du Ciel sur la terre et l’enfer se déchaîne!» (Le Royaume, n. 142, mai-juin 2000, p. 16, 2e colonne) [LR-142].
[32]Mère Paul-Marie, «Pietro… Pierre» (Le Royaume, n. 153, janvier-février 2002, p. 8, 2e colonne en haut) [LR-153].
[33]Ce soleil de la VICTOIRE revient dans les pages qui suivent: un «soleil resplendissant» (VA VII, 205; cf. VA VII, 371), un «beau soleil» (VA VII, 208), un «magnifique soleil» (VA VII, 209), un «soleil radieux» (VA VII, 244; cf. VA VII, 16), un «soleil éblouissant» (VA VII, 311-313). Un «soleil» symbolisant la victoire est également présent en VA III, 143-144 et VA VIII, 136. Dans le volume VII, le thème de la «VICTOIRE» est également présent (sans la mention du soleil) en VA VII, 11-12; VA VII, 158; VA VII, 170.
[34]Cf. Marc Bosquart, «Attention aux météores!» (Le Royaume, n. 220, mars-avril 2013, pp. 10-11) [LR-220].
[35]Cf. Le Royaume, n. 195, janvier-février 2009, p. 11 [LR-195]; n. 220, mars-avril 2013, p. 11 [LR-220]. La photo du Père Carl a été prise au terme de «l’Année de la Lumière et de l’Offensive» (2008), qui s’est prolongée dans «l’Année de l’Arc-en-ciel» (2009). Cf. LB-III, 111; LB-III, 145; LB-III, 151; LB-IV, 56; LB-IV, 157; LB-IV, 165; cf. également les articles «“Vie d’Amour”, volume I: Jubilé de Diamant» et «Le deuxième voyage missionnaire (Ac 16-18)».
Dans le numéro 195 du journal Le Royaume, à la page 3, se trouve l’homélie (cliquer sur le lien pour ouvrir le fichier pdf) que j’ai prononcée lors de la messe solennelle de 9h30 à Spiri-Maria, sur le thème de l’appel des apôtres et des disciples que nous sommes tous (le prophète Samuel, le roi David, les apôtres Jean et André, Pierre et Paul, les Pères Denis et Victor, et chacun d’entre nous).
[36]Cf. Mère Paul-Marie, «Du Ciel sur la terre et l’enfer se déchaîne!» (Le Royaume, n. 142, mai-juin 2000, pp. 15-16) [LR-142]; LB-III, 24-25; l’article «Le Pape de Marie» (les paragraphes rattachés aux notes 49-51).
D’autres entrées solennelles de Marie-Paule, aux côtés d’un prêtre, ont eu lieu, au moment du témoignage de fidélité à l’Église et au Saint-Père, donc «dans le cadre [ou contexte] papal» (VA X, 72). Cette cérémonie implique l’entrée du drapeau papal, au son majestueux de la «Marche Pontificale» de Gounod.
Le 6 septembre 1975, Marie-Paule effectua une entrée solennelle avec Monseigneur van Lierde, revêtue de la robe achetée à Jérusalem (le 3 juin précédent), lors de l’Apothéose de Paix en la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré (VA XI, 214-215; VA XI, 218; LB-III, 25-26). Une autre entrée eut lieu le 8 février 1976, lors de l’Apothéose de Paix en l’église Saint-Michel-des-Batignolles, à Paris (VA XII, 26).
Ces entrées solennelles avaient été préparées par celle du 12 octobre 1974, lors de l’Apothéose de Paix en la basilique Notre-Dame-du-Cap, en compagnie de Monseigneur Denis Clément, vicaire général de Monseigneur Georges-Léon Pelletier, évêque de Trois-Rivières. Cf. VA X, 65-66; VA X, 72-73; VA X, 292-293; VA XI, 215. Lors de cette Apothéose, Monseigneur Pelletier a présidé la concélébration eucharistique et prononcé l’homélie dans laquelle il manifesta son appui à l’Armée de Marie. Par la suite, Monseigneur Pelletier exprimera à l’abbé Lionel Mélançon un grand intérêt envers l’Armée de Marie (VA X, 76). Marie-Paule écrit en Vie d’Amour:
C’est Marie, la Dame de tous les Peuples, qui le soutient ainsi, car il est le seul Évêque du Canada à avoir donné l’Imprimatur pour la prière à la Dame de tous les Peuples, et cela à la demande de Monseigneur Clément. [VA X, 77]
[Monseigneur Georges-Léon Pelletier est celui qui a conféré l’ordination sacerdotale au Père Jean-Claude Guillemette, le 18 décembre 1965, en la basilique Notre-Dame-du-Cap.]
Mentionnons enfin trois autres entrées solennelles de Marie-Paule:
- avec Don Stefano Gobbi, fondateur du Mouvement Sacerdotal Marial, le 22 mai 1977, lors de la fête nationale de l’Armée de Marie en la basilique Notre-Dame-du-Cap (VA XII, 278; VA XIV, 99; VA XIV, 112);
- avec l’abbé Jean Derobert, le 25 septembre 1977, lors de la fête solennelle de l’Armée de Marie en l’église Saint-François-Xavier, à Amsterdam (VA XV, 10-11; VA XV, 20);
- avec Monseigneur Joseph Diament, le 4 juin 1978, lors de la fête nationale de l’Armée de Marie en l’église Notre-Dame, à Montréal (VA XV, 410-412; éditorial «Le commencement du triomphe» (Marie, n. 20, août 1978, p. 4) [M-20]); cette dernière entrée ne se fit pas à la suite du drapeau papal, mais derrière la statue de la Vierge Marie, portée sur un brancard (Arche d’Alliance); Marie-Paule était coiffée d’un diadème orné d’une étoile (VA XV, 234-235; VA XV, 240).
[37]Une première mention du titre de «Père marial» se trouve au volume II de Vie d’Amour, en lien avec le Père Joseph-Armand Veilleux (VA II, 35). Nous sommes en avril 1958. Le titre revient au volume III, le 27 janvier 1969, comme quoi le Père Veilleux «entrera bientôt dans l’Équipe comme Père marial» (VA III, 143; cf. VA III, 150-151). Parlant d’«ère nouvelle» et d’«ère mariale», Marie-Paule voit, avec l’oeil de l’âme, un «soleil merveilleux, resplendissant, dont les rayons s’étendent sur le monde» (VA III, 143). Le «soleil» est encore mentionné à la page suivante (28 janvier 1969), dans un contexte de «fin des temps» et de «renouveau dans une ère mariale» (VA III, 144). Quelques mois plus tôt, à la veille de son anniversaire de naissance (en 1968), Marie-Paule avait déjà vu ce «soleil resplendissant», symbolisant «l’aurore de l’ère mariale» (VA III, 43). Correspondance remarquable (ère mariale, Père marial et soleil), annonciatrice déjà de la devise DE LABORE SOLIS.
Le Père Veilleux n’ayant pas été fidèle, c’est le Père Philippe Roy qui devint effectivement le premier Père marial, le 18 août 1974 (VA IX, 213-214). Le Père Philippe recevra ce titre d’une manière officielle le 9 juin 1984, pendant le pèlerinage de l’Apocalypse, endossant la soutane blanche et le ceinturon bleu (VA App. I, 176; VA App. I, 218-219). Le 31 mai 1992, le Père Victor Rizzi devint le second Père marial, succédant au Père Philippe qui est décédé le 22 février 1988. C’est donc le Père Victor (DE LABORE SOLIS) qui fut destiné à accompagner Mère Paul-Marie (FLOS FLORUM), lors de l’entrée solennelle du 13 mai 2000 à la chapelle Spiri-Maria.
[38]Cf. Mère Paul-Marie, «Pietro… Pierre», (Le Royaume, n. 153, janvier-février 2002, p. 4, 2e colonne en bas) [LR-153]. C’est dans ce même article que nous apprenons l’indication céleste du 29 février 2000 dont nous soulignons le 20e anniversaire:
«Le Pape Jean-Paul II est le Jean de l’Immaculée et le Père Victor est le Jean de Marie.» [p. 8, 2e colonne en haut]
[39]Raoul Auclair, «Signification et destination du Rosaire» (L’Étoile, n. 5, octobre 1979, p. 3, 3e colonne) [E-05]; Tous ces mystères dans le Mystère de Marie, p. 129.
[40]Marc Bosquart applique la même image aux deux Coeurs Unis du Rédempteur et de la Co-Rédemptrice, dans son livre Le Rédempteur et la Co-Rédemptrice (pp. 182 et 210; cf. p. 413, note 49).
[41]Sur le thème de l’alchimie, cf. Marc Bosquart, Trésors de «Vie d’Amour» — 2, chapitre 7 «La montée de la Dame vers Dieu» (pp. 39-44); «Raoul Auclair et l’Alchimie» (Le Royaume, n. 220, mars-avril 2013, p. 13) [LR-220].
[42]L’abbé Marcel Larouche, citant l’auteur Daniel Réju (Les Prophéties de saint Malachie. Mort des Papes et Apocalypse, éditions du Rocher, Paris, 1979 / éditions France-Amérique, Montréal, 1981), évoque une telle traduction dans son article «L’identité de Pierre le Romain» (Le Royaume, n. 205, septembre-octobre 2010, pp. 1, 3-4) [LR-205]. Il applique la devise DE LABORE SOLIS au Pape Jean-Paul II, selon l’interprétation commune. Sur les deux interprétations de la devise PASTOR ET NAUTA, cf. l’article «Pasteur et Nautonier», dont la note 29.
[43]Le lien entre la mère et le fils est également affirmé dans la bénédiction de maman Thérèse Houde Laprise, accompagnée d’une image-souvenir représentant le Sauveur:
AFIN QUE TU DEVIENNES LA MAMAN DE CELUI QUI IMITERAIT DE PLUS PRÈS JÉSUS SUR TERRE EN Y ASSOCIANT TOUTE LA FAMILLE. [VA VII, 245]
[44]Mère Paul-Marie écrivait ceci à propos du Pape Jean-Paul II, dans l’article «À quelque chose malheur est bon», signé le 25 janvier 2000:
Ce Pape mystique — Pape de lumière, à l’esprit enflammé —, brille au faîte de l’Église, frappé dans son âge et blessé dans son âme transpercée de clartés célestes qui, seules, éclairent le monde, car Dieu parle aujourd’hui par celui qui a l’esprit de Jean.
Si les hommes et les femmes voyaient… ils verraient la «beauté» de notre Jean contemporain, comme Dieu voyait la «beauté» du jeune David au regard cristallin, et ils seraient remplis d’admiration et de reconnaissance pour un tel don à notre monde, «en ce temps qui est notre temps». Le Pape Jean-Paul II s’engagera bientôt dans ses 80 ans, il a surtout l’âge de la plénitude spirituelle et mystique que nous devrions tous acquérir pour conduire les âmes à Dieu et pénétrer dans Ses Mystères. [Le Royaume, n. 138, janvier-février 2000, p. 18, 2e colonne] [LR-138]
Récemment, le thème liturgique du dimanche 23 février 2019, dans l’Église de Jean, était «L’union à Dieu». La lecture de la Dame disait que «la vie d’union à Dieu nous divinise dès cette vie», à travers l’amour don, pardon et abandon, les nuits de l’âme, nous faisant cheminer par les différentes phases spirituelles (vie purgative, vie illuminative, vie unitive), toujours sur la base de l’état de grâce et de la pratique sacramentelle. Dans l’Évangile, Jésus disait à ses apôtres (Jn 15, 3): «déjà vous voici purifiés», «déjà vous êtes purs» (selon la Bible de Jérusalem).
[45]Le Royaume, n. 191, mai-juin 2008, p. 9, 3e colonne [LR-191].
[46]Paradoxalement, le 1er janvier 2020, lors de la messe en la solennité de sainte Marie, Mère de Dieu, soulignant que Jésus, le Fils de Dieu, était «né d’une femme» (Ga 4, 4), François disait dans son homélie:
Par elle [Marie], une femme, le salut est venu et donc il n’y a pas de salut sans la femme [Co-Rédemptrice?]. C’est là que Dieu s’est uni à nous, et si nous voulons nous unir à lui, il faut passer par le même chemin: par Marie, femme et mère [Médiatrice?]. [nous soulignons]
Ainsi, dans cette homélie du 1er janvier 2020, François semble affirmer d’une certaine manière, ou implicitement, la Co-Rédemption qu’il a niée explicitement dans son homélie du 12 décembre 2019.
Dans Le Secret de Marie (deuxième édition), à la note 174, j’ai mentionné l’acte de consécration du monde au Coeur Immaculé de Marie que François a fait le 13 octobre 2013 à Rome. J’ai laissé entendre que ce geste pouvait être destiné à court-circuiter par avance les éventuelles pétitions en faveur de la consécration de la Russie, à l’approche du centenaire des apparitions de Fatima en 2017.
Je viens de terminer la lecture de ce texte fort illuminant et des plus intéressants. On commence à mieux comprendre le sens mystique qu’ont pu jouer les collaborateurs de la Dame. Avec ton article, on entre davantage dans la compréhension de ce que nous avons souvent vécu sans le comprendre à l’instar de Marie-Paule. Ce n’est jamais facile d’analyser une prophétie, mais plus le temps passe, plus la prophétie nous donne sa lumière. Ton texte nous aide à mieux comprendre cette époque majestueuse que nous vivons en ce temps d’une fin et le commencement d’une ère nouvelle. Merci pour ce travail ardu mais fort intéressant!
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